Ce qu’on peut acheter ou vendre en Bourse
Beaucoup d’épargnants ont ouvert un portefeuille titres en souscrivant à des obligations émises par l’État ou les collectivités publiques voire en achetant les actions des sociétés privatisées. Par la suite ils ont pu souscrire à des titres émis par des sociétés cotées (augmentations de capital) ou répondre aux offres publiques faites par des sociétés désirant introduire une partie de leur capital en bourse. Toutes ces opérations qui mettent directement en contact les émetteurs de titres désireux de se procurer des capitaux, et les souscripteurs constituent le marché primaire, marché du «neuf» en quelque sorte.
L’épargnant peut aussi devenir actionnaire en achetant des actions à un autre actionnaire désirant s’en séparer. Il intervient alors sur le marché secondaire, marché de «l’occasion» (ou communément «la bourse»). C’est celui dont on parle quotidiennement. Les cours des actions évoluent à la hausse ou à la baisse selon l’importance de l’offre ou de la demande, et la tendance générale s’exprime à travers des indices voir "Les indices boursiers". Un tel marché peut être réglementé voir "l'organisation de la Bourse de Paris", ou totalement libre (marché de gré à gré) et fonctionner alors en permanence à travers la planète grâce aux possibilités offertes par Internet.
Enfin, on peut spéculer sur les marchés des produits dérivés (options, warrants, etc…). Il s’agit d’un pari et non d’un investissement puisque à une date fixée à l’avance le produit acquis perd toute valeur. La bourse offre donc des solutions aussi bien à l’investisseur désirant valoriser son capital à long terme et qui, ce faisant, contribue au financement de l’économie et à la création d’emploi qu’au joueur frénétique à l’affût de gains rapides et de satisfactions fugaces.
Le glossaire suivant s’efforce de mettre en évidence les avantages et les inconvénients, voire les pièges, pour les souscripteurs des différents titres qui leur sont offerts.
Action - ABSA - ADP - Action d'apport - BSA - Certificat - Certificat d’Investissement - Certificat d’investissement privilégié - Certificat de Droit de Vote - Certificat de Valeur Garantie - Droit d’attribution d’actions gratuites - Droit de Priorité - Droit de Souscription d’Actions - Obligation - Obligation à bons de souscription - Obligation convertible - Océane - Offre à prix ouvert - Obligation remboursable en actions - Option négociable - Reverse notes - Titre participatif - Titre subordonné - ETF/Tracker - TURBO - WarrantACTION C’est un titre de propriété ou plutôt de copropriété.
Le porteur d’une action détient à hauteur de sa
participation une quote-part, fut-elle infime, de la société qui l’a émise.
Cette qualité de copropriétaire lui donne des droits: droit à une part de l’actif
social en cas de dissolution de la société, droit au partage des bénéfices
(dividende), droit préférentiel ou droit de priorité à la souscription de
nouvelles actions émises lors d’une augmentation de capital, droit à l’information
sous la forme de questions écrites ou orales adressées à la direction de la
société, droit de vote à l’égard des résolutions qui lui sont proposées
lors des Assemblées générales ordinaires ou extraordinaires des actionnaires.
Mais cette situation de propriétaire n’est pas sans risques. En cas de
réduction, voire de perte totale, de l’actif net social l’actionnaire
supporte tout ou partie de la dite perte qui demeure toutefois limitée à sa
participation. Dans certains cas la valeur de l’action devient nulle, l’action
cesse d’être cotée et la perte est égale à la totalité de la mise. Quoi
qu’il en soit l’achat et la conservation d’actions de sociétés bien
sélectionnées demeure le meilleur placement sur le moyen et le long terme.
ABSA Action émise avec un Bon de Souscription à une autre Action à émettre ultérieurement.
Dès la clôture de l’émission ce bon est détaché de
l’action nouvelle qui sera ultérieurement assimilée aux actions anciennes et
coté à part voir bon. En général, l’ABSA est émise à un niveau proche du
cours de Bourse de l’action ancienne, voire même supérieur, ce qui n’est
pas sans risque pour le souscripteur.
ADP Action à Dividende Prioritaire.
En fait il s’agit d’une action sans droit de vote, ce
qui prive le porteur de participer à l’Assemblée générale des
actionnaires. En contrepartie, l’émetteur a doté le titre d’une priorité
à percevoir un dividende, même si les porteurs d’actions ordinaires ne
peuvent en recevoir en raison d’une insuffisance des bénéfices. Toutefois,
si les résultats de la société ne permettent pas pendant trois exercices de
distribuer le dividende prioritaire des ADP, celles-ci sont provisoirement
assimilées à des actions ordinaires. Le dividende prioritaire n’est donc pas
une créance des porteurs d’ADP à l’égard de la société. En définitive,
il s’avère que le meilleur sort pour une ADP est d’être convertie en
action ordinaire. Cette forme de titre (ADP) est en voie de disparition.
ACTIONS D'APPORT Actions émises en rémunération d'apports en industrie ou en actifs effectués par des tiers.
Elles sont assimilées à des actions ordinaires
émises en numéraire et contribuent à accroître le capital social et la prime
d’émission. Les actionnaires anciens, peuvent refuser l’apport, en
Assemblée générale. Mais s’il est adopté, ils peuvent être amenés à
supporter une dilution de leurs intérêts et de leurs droits si les actifs
reçus en apport, qu’ils soient matériels ou intellectuels, ont été
évalués à des prix excessifs. En principe un commissaire aux apports,
désigné par le Tribunal de Commerce, doit veiller à éviter ces excès.
BSA Bons de Souscription d’Actions.
Ces instruments à durée de vie limitée ne
constituent en aucune manière des éléments de l’actif social. Ils sont
émis soit directement (bons autonomes), soit attachés à des actions [ABSA] ou
des obligations [OBSA] auprès des investisseurs actionnaires ou non des
sociétés émettrices. Ils permettent jusqu’à leur échéance de souscrire
à des actions ou obligations qui seront émises à un prix déterminé à l’avance
par la société qui les a créés. Pendant leur durée de vie, ils font l’objet
d’une cotation distincte et constituent ainsi des supports de spéculation.
Sauf à prévoir une forte hausse des cours de l’action de la société
émettrice, il est recommandé de les vendre dès le début de leur cotation.
Certaines sociétés – elles sont rares – connaissant des difficultés qu’elles
estiment passagères, distribuent gratuitement à leurs actionnaires des BSA
leur permettant de souscrire ultérieurement des actions à un prix nettement
supérieur au cours de l’action à la date de l’émission de ces bons. C’est
un moyen concret de redonner confiance à des actionnaires préoccupés par la
faiblesse des cours de leurs actions au moment de la distribution de ces bons.
CERTIFICAT Valeur mobilière cotée en bourse émise par une institution financière, accessible depuis un compte titres ordinaire, et dont les conditions de remboursement à l'échéance sont connues dès l'émission. Il existe plusieurs typologies de produits, chacune correspond à des profils d'investissements et de risque bien spécifiques.
Parmis eux, on distingue les Turbos : Certificats de type spéculatif, les Turbos permettent de bénéficier d'un fort effet de levier avec une mise initiale minime. Ces certificats sont réservés aux investisseurs actifs qui souhaitent prendre une position à la hausse (call) ou à la baisse (put) pour profiter de la variation d'un actif sous-jacent. La valorisation de ces produits reste relativement simple, tant que la barrière désactivante n'a pas été atteinte. Elle corespond à sa valeur intrinsecte, c'est à dire à la fifférence entre le cours du sous-jacent et le prix d'exercice. Si la barrière désactivante est touchée, le produit arrive à la maturité prématurément. Sa valeur est alors nulle.
Comparaison entre un certificat Turbo et un warrant: Le certificat Turbo donne à son détenteur des droits équivalents à un warrant traditionnel à l'échéance, et sous la condition que la barrière désactivante n'ait jamais été atteinte en cours de vie du certificat. En effet, si cette dernière est touchée, les droits optionnels expirent immédiatement et la valeur du certificat est nulle.
CI Certificat d’Investissement.
Titre résultant du démembrement d’une action à laquelle on a retiré son droit de vote lors de son émission, lequel droit a été conservé par les actionnaires de la société à la date de l’émission du CI. De ce fait, les porteurs de CI ne peuvent participer à l’Assemblée des actionnaires. Le CI peut redevenir une action de plein exercice par rattachement avec le certificat de droit de vote correspondant émis lors de son émission.
Comme l’ADP, ce titre est en voie de
disparition.
CIP Certificat d’investissement privilégié.
CI doté d’avantages particuliers notamment d’un dividende plus élevé que le dividende de l’action correspondante.
CDV Certificat de Droit de Vote.
Matérialisation, en vue d’une cotation, du
droit de vote détaché d’une action (devenue simple CI) à son émission. Son
rattachement avec le CI correspondant entraîne la reconstitution de l’action.
Dans la pratique, le cours des CDV apparaît anormalement élevé et le total
des cours du CI et du CDV dépasse souvent celui de l’action.
CVG Certificat de Valeur Garantie.
Titre de créance accordé aux possesseurs d’actions
apportées à une OPE permettant d’obtenir à une date fixée un complément
de prix si le cours de l’action remise en échange lors de l’apport n’a
pas atteint le niveau indiqué dans le prospectus d’émission. En conséquence
la valeur d’un CVG est amenée à se réduire au fur et à mesure que le prix
de l’action remise en échange lors de l’apport se rapproche du prix fixé.
DA Droit d’attribution d’actions gratuites.
Lorsqu’une société procède à une
augmentation de capital par incorporation d’une partie de ses réserves, elle
créé des actions nouvelles qu’elle distribue gratuitement à ses
actionnaires au prorata de leur participation dans le capital. Le montant de l’actif
net social n’est pas modifié. Les actionnaires reçoivent des droits d’attribution
à ces actions gratuites dans la proportion fixée par l’augmentation du
capital. Ces droits d’attribution sont cotés distinctement. Leurs
bénéficiaires peuvent donc les vendre ou les utiliser pour recevoir les
actions gratuites. Exemple: en cas d’attribution d’une action gratuite pour
dix, le propriétaire de cent actions pourra soit vendre ses cent DA, soit
demander à recevoir gratuitement dix actions nouvelles. Dans le cas où il ne
détient pas un nombre d’actions multiple de dix (il y aura ce qu’on appelle
des «rompus»). Il devra soit acheter des DA soit en vendre pour obtenir un
nombre de DA multiple de dix. La négociation des rompus formant problème,
beaucoup de société l’organisent dans l’intérêt de leurs actionnaires. D’une
manière générale, l’attribution d’actions gratuites est assez rarement
pratiquée par les sociétés bien qu’elle s’avère profitable à terme pour
leurs actionnaires, surtout si le dividende est maintenu voire augmenté.
Ceux-ci ont intérêt, en général, à utiliser leurs DA pour obtenir des
actions nouvelles.
DP Droit de Priorité.
Une société émettant des actions ou des
obligations avec suppression du droit préférentiel de souscription de ses
actionnaires peut leur accorder un droit de priorité à la souscription des
nouveaux titres qu’elle émet. Ce droit n’a aucune valeur marchande et n’est
pas négociable. Leurs bénéficiaires peuvent toutefois avoir intérêt à les
utiliser – attention, le délai est de dix jours ouvrables – pour souscrire
aux actions ou obligations nouvelles, notamment aux obligations convertibles.
DSA Droit de Souscription d’Actions.
En cas d’augmentation du capital par émission
d’actions nouvelles en numéraire à un prix inférieur au cours de l’action
ancienne, les actionnaires bénéficient automatiquement d’un droit
préférentiel de souscription à cette émission. Ces droits sont cotés. Leurs
propriétaires peuvent soit les vendre soit
en acquérir afin d’atteindre, par exemple, la quotité nécessaire à la
souscription d’un nombre entier d’actions. Cette négociation peut toutefois
être difficile, voire coûteuse en frais, lorsque le prix d’émission des
actions nouvelles n’est que de peu inférieur au cours de l’action ancienne.
Se pose alors le problème des négociations des rompus de droits.
OB Obligation. Créance représentée par un titre négociable.
Les obligations peuvent être émises: 1. Par des collectivités publiques, françaises ou étrangères (états, villes, départements, services étatiques déconcentrés) auquel cas elles bénéficient a priori d’une meilleure appréciation des souscripteurs qui s’estiment garantis contre le risque de non-remboursement. 2. Par les collectivités privées (sociétés cotées notamment) auquel cas elles supportent une notation plus ou moins favorable (rating) d’agences spécialisées, ce qui dans ce dernier cas les contraint à offrir un taux d’intérêt plus élevé. Les porteurs d’obligations sont rémunérés par un intérêt qui peut être fixe ou variable.
OBSAR Obligation à bons de souscription d'actions remboursables.
Obligation comportant un
bon de souscription à l’action de la société émettrice. Ce bon sera
détaché de l’obligation dès la fin de l’émission et coté à part. La
souscription à des OBSAR constitue en général une opération intéressante.
OC Obligation convertible.
Il s’agit d’une
obligation de type classique comportant généralement un taux d’intérêt
inférieur au taux du marché obligataire mais dont le contrat d’émission
comporte une clause prévoyant à partir d’une certaine date et au gré du
souscripteur sa conversion en action de la société émettrice. Si l’action
en question a progressé, la conversion est bénéfique pour le souscripteur de
l’OC. Si au contraire à la date de l’échéance de l’OC le cours de l’action
de référence est inférieur à celui du remboursement de l’OC, le porteur de
celle-ci se fera rembourser. La position du souscripteur d’OC est très
avantageuse dans la mesure où il peut à son gré quitter sa position de
créancier de la société émettrice pour en devenir actionnaire si cela lui
paraît plus intéressant. Attention toutefois, certaines sociétés émettrices
se réservent le droit de rembourser par anticipation les OC qu’elles ont
émises. Elles le font lorsque le cours de l’action dépasse celui de l’OC.
Le porteur d’OC a alors intérêt à demander la conversion de son titre
plutôt que son remboursement. Se méfier enfin des O.C émises avec un taux
faible (2% voire moins) alors que le cours de l’action de la société
émettrice est au plus haut.
Océane Obligation convertible ou échangeable en actions
La différence
essentielle de ce titre avec l’obligation convertible ordinaire est qu’à l’échéance
prévue, il ne sera pas converti en actions de la société qui l’a émis mais
échangé contre des actions que la société émettrice aura en portefeuille
(elle n’émettra donc pas d’actions nouvelles pour les remettre aux porteurs
d’Océanes) ou même contre d’autres actions qu’elle a également en
portefeuille, les parités d’échange étant fixées à l’émission de l’Océane.
Les sociétés désireuses de se financer au moindre coût, tout en évitant une
dilution future de leur capital, ont recours aux émissions d’Océanes, ce qui
leur permet par ailleurs de céder des titres de participations jugées non
stratégiques en évitant les difficultés éventuelles de placement de ces
titres sur le marché. Excellent instrument de financement pour la société
émettrice, l’Océane peut constituer un bon placement pour le souscripteur en
cas de nette valorisation de l’action qui lui sera remise en échange à l’échéance.
OPO Offre à prix ouvert.
L'offre à prix ouvert est la technique d'introduction en Bourse la plus répendue. Elle consiste à fixer une fourchette de prix pour une quantité bien définie de titres proposés par une société. Le prix définitif est fixé au dernier moment, en fonction des demandes de souscription. La fourchette peut être modifiée en cours de processus, selon l'intérêt manifesté par les investisseurs. L'offre de prix s'accompagne d'un placement garanti, destiné aux investisseurs institutionnels. Il arrive que la demande de titres dépasse l'offre, auquel cas les investisseurs ne reçoit qu'une partie des titres demandés. L'offre à prix ferme, de moins en moins utilisée, propose un prix d'introduction fixé à l'avance pour les particuliers et les investisseurs institutionnels.
ORA Obligation remboursable en actions.
À la date fixée par le
contrat d’émission l’ORA sera automatiquement convertie en action, même si
le cours de celle-ci est alors très inférieur au prix d’émission de l’ORA.
Le risque du porteur d’ORA est donc le même que celui de l’actionnaire. Il
apparaît de plus en plus nettement à mesure qu’on se rapproche
de la conversion. L’avantage qui peut inciter à souscrire à l’émission d’une
ORA réside dans le fait qu’on percevra pendant toute la période précédant
la conversion un intérêt annuel généralement très supérieur aux dividendes
alloués à l’action pendant cette période.
L’option négociable représente un droit, mais pas une obligation d’acheter (option d’achat ou call) ou de vendre (option de vente ou put) un sous-jacent (une action, ou un indice) à un prix (prix d’exercice) que l’opérateur espère voir atteint à une date fixée à l’avance. À cette date l’option perd toute valeur. S’il s’agit d’un call, son acheteur achètera le sous-jacent au prix qu’il a fixé. Il sera gagnant si ce jour-là, le cours est supérieur à ce prix majoré du prix du call. S’il s’agit d’un put, l’acheteur pourra vendre le sous-jacent au prix fixé ce qui lui laissera un profit si au jour de l’échéance le coût du sous-jacent est inférieur à ce prix d’un montant supérieur à celui auquel il a acquis le put. En tout état de cause l’option négociable ne représente aucun actif réel et n’est pas émise par une société. Chaque ligne d’options est ouverte au fur et à mesure des demandes des intervenants. La cotation de l’option permet d’organiser le transfert de risques liés à la variation de cours de l’action ou des indices, entre ces opérateurs qui sont prêts à payer une «prime» pour se couvrir, et des opérateurs qui se font payer la «prime»pour prendre le risque (spéculateurs). L’investisseur individuel prudent peut toutefois «spéculer» sur le MONEP dans les deux cas suivants:
Titre émis par
certaines banques permettant de recevoir des coupons très élevés (3 ou 4 fois
ceux d’une obligation classique) mais dont le
remboursement du capital n’est pas systématiquement garanti à maturité,
celui-ci pouvant être effectué en actions ou équivalent en numéraire pour un
montant inférieur à l’investisseur initial. Instrument réservé aux
spéculateurs.
Valeur négociable
intermédiaire entre l’action et l’obligation qui ne peut être émise que
par une société par action du secteur public (entreprises nationalisées,
coopératives, banques et assurances à caractère mutualiste). Comme l’action,
le TP n’est généralement pas remboursable et peut être inclus dans les
fonds propres de l’émetteur mais comme l’obligation il ne reçoit pas un
dividende mais un intérêt, payable même en cas d’absence de bénéfices ou
de réserves distribuables. Cet intérêt est à taux variable indexé sur les
taux du marché avec un complément fonction de l’évolution d’un paramètre
(bénéfice, valeur ajoutée, etc.). Leur régime fiscal est celui des
obligations remboursables. Le contrat d’émission de certains TP prévoit un
remboursement au gré de l’émetteur à des prix très supérieurs au prix d’émission.
Rien ne s’oppose non plus à ce qu’ils soient convertis en actions. Bien que
l’avenir des TP soit limité, leurs possesseurs peuvent attendre dans la
sérénité le sort qui leur sera réservé, mais il est aventureux de spéculer
sur une forte progression de leurs cours, car leur revenu est depuis 95 très
supérieur à celui des obligations
Titre de créance proche
d’une obligation mais dont le remboursement en cas de faillite de l’émetteur
est subordonné au remboursement préalable des autres créanciers y compris les
obligataires ce qui permet à certaines sociétés de les assimiler à des fonds
propres. Ils peuvent être à durée indéterminée [TSDI] ou fixés à l’avance
[TSDDRA] ou remboursables [TSR]. Ils bénéficient d’un taux d’intérêt
supérieur à celui du marché et sont traités fiscalement comme des
obligations.
Action d’une SICAV ou Part d’un
FCP dont la composition réplique à tout moment un indice déterminé. Par
exemple Code du Tracker CAC 40 LYXOR ETF (Code FR 0007052782) représente le
centième de l’indice CAC 40. Si celui-ci se fixe à 5000 points, la Master
Share vaut 50€. Acheter des Master Share CAC 40 revient donc à jouer
exactement l’indice CAC 40 sans aucun effet de levier. Cet instrument
financier peut être inclus dans un PEA et procure un dividende. Il existe
également des trackers permettant de jouer les indices européens: Lyxor ETF DJ
Euro Stoxx 50 (Code FR0007054358). Les trackers peuvent être cotés au Service
à Règlement Différé [SRD]. Acheter ou vendre des trackers c’est opérer
sur des Fonds Indiciels rapidement et à moindres frais.
Permet de jouer la hausse (par un call) ou la baisse (par un put) d'un actif avec un fort effet de levier rt unr barrière désactivante.
Titre émis par une
banque à un prix librement fixé par l’émetteur et qui permet d’acheter
(call warrant) ou de vendre (put-warrant) une action, une obligation, une devise
ou un indice à un prix et une date fixés à l’avance. À la différence de l’action
le warrant n’est pas un titre de propriété mais un droit à vie limitée.
Son acquéreur ne peut vendre à découvert un put-warrant ou un call-warrant.
Il ne peut le recéder que par l’établissement financier qui l’a émis et
qui fait office de teneur de marché. Aucun marché organisé n’existe pour
ces instruments financiers comme le MONEP pour les options négociables. Comme
les options et les bons de souscriptions sa vie s’arrête à l’échéance
prévue et ses souscripteurs peuvent alors percevoir en espèces la différence
entre le cours de l’élément sousjacent et le prix du warrant, si elle est
positive. L’intérêt de la banque émettrice du warrant est diamétralement
opposé à celui de l’acheteur qui est donc souvent amené à acheter son
warrant à un prix très élevé. À noter que la cotation des warrants est
suspendue six jours ouvrés avant la date de maturité. Ceux qui ont été
conservés seront néanmoins exercés automatiquement si leur prix d’exercice
et le cours du support le permettent.